Un des principaux enseignements de l’édition 2016 de l’index de performance environnementale (EPI) concerne la qualité de l’air. Le nombre de morts dûs à la pollution de l’air est supérieur à celui dûs aux problèmes liés à la qualité de l’eau. En 2013, l’eau a fait 1,2 million de morts, quand l’air pollué a tué 5,5 millions de personnes. Qu’elle soit ambiante ou intérieure, la qualité de l’air est particulièrement affectée par la pollution.
L’Environmental Performance Index de Yale
Le nouveau rapport qui présente l’index de performance environnement (EPI) est mis en place, comme chaque année, par l’université de Yale. La dernière édition est parue au début de l’année 2016. Cet indicateur vise à offrir une vue générale de la performance en matière de politiques environnementales, à les évaluer et à les comparer.
L’EPI est donc à l’environnement d’un pays ce que le PIB est à sa richesse. Il couvre deux champs : la protection de la santé humaine et la protection des écosystèmes.
Les dix premières places sont tenues par des pays européens (notamment Finlande, Islande et Suisse, en tête de peloton) quand les dix dernières sont des États en proies à des troubles politiques, surtout en Afrique et en Asie du Sud Est. La Somalie est 180ème, et l’Erythrée est 179ème.
Qualité de l’air : tout le monde respire le même air
Premier constat : si l’air est un bien commun à tous, la qualité de l’air n’est bonne nulle part. « La dangerosité de l’air pollué n’est pas limitée à un seul pays, c’est un problème global. Selon les termes du rapport 2016 : C’est un défi mondial. »
Le dioxyde d’azote, le fameux NO2, est produit essentiellement par le trafic routier. Une exposition directe comprise entre 30 minutes et 24 heures peut créer une inflammation des bronches et détériorer les fonctions respiratoires.
Inhalées, ces particules pénètrent profondément les poumons et causent des maladies respiratoires. Pour les populations à risques, cela peut déclencher des cancers des poumons. Pour les plus vulnérables, enfants et personnes âgées, une forte concentration de particules fines peut être particulièrement mortelle.
Une donnée est frappante. La première cause de mortalité chez les enfants de un à cinq ans dans le monde est la pneumonie. Or les particules fines sont un des facteurs majeurs de cette maladie.
De Pékin à Paris, un air pollué
Les grandes villes urbanisées, avec industries et trafic routier, sont les plus concernées. L’exemple type est Pékin. La qualité de l’air a atteint un seuil critique pour l’homme en décembre. Les autorités ont dû déclencher une alerte rouge pollution. Les écoles ont été fermées, une limitation de l’usage des véhicules a été décrétée, ainsi qu’une une limitation des activités en extérieur.
Pékin, Pékin… mais c’est loin Pékin ! Certes. Mais les pays développés ne sont pas immunisés. Loin de là. Paris est, par exemple, une des principales touchées. « De ville lumière, elle est passé à ville nuage », explique le rapport, pointant une qualité de l’air pire que New Dehli… ou Pékin.
Les experts accusent, entre autres, le gouvernement d’avoir incité à utiliser du diesel pour des questions économiques, avec pour conséquence, un fort attachement populaire au diesel en Europe. Or, il pollue la couche d’ozone et a un effet particulièrement néfaste sur la santé du public. Sans parler du scandale de Volkswagen qui a truqué les tests d’émissions.
Le rapport l’affirme : le seuil de pollution de Paris a été sous-estimé pendant longtemps. Le rapport explique qu’à Londres, près de 9.500 personnes meurent chaque année du fait de la pollution.
Peu de secteurs sont épargnés. Si dans les pays en développement, la pollution de l’air est due à l’industrialisation et l’urbanisation, les pays développés ont d’autres sources de pollution. La combustion de matière organique, de charbon, de bois, de fumier, de déchets agricoles, sont autant de facteurs qui contribuent à la pollution. Et les effets de ces émanations peuvent être ressenties très loin des sites de combustion. Un exemple simple : un feu de forêt avait emporté 21.000 km2 de bois et de tourbe à Sumatra en Indonésie. Cela a créé un nuage de pollution à Singapour, situé à… 452 kilomètres de là !
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bonjour, Les médecins devraient être un peu plus curieux lorsque des gens se plaignent de troubles divers dont ils ne voient pas la cause, et envoient le « patient » chez un neurologue qui, lui aussi, se creuse la cervelle. Je connais une personne qui se plaint de douleurs diverses, de maux de tête, de fatique. Cette personne bouche les entrées d’air de son logement indispensable au bon fonctionnement de la VMC, à tel point qu’au début, après avoir tout bouché, elle s’est plaint qu’il y avait de la condensation au bord des fenêtres. Le bailleur est allé voir et à découvert du scotch bien large à toutes les entrées d’air. Elle avait aussi bloqué le passage sous les portes intérieures qui est nécessaire pour le bon fonctionnement de la VMC. Elle fait la lessive tous les jours dit-elle, et fait sécher le linge à l’intérieur (alors qu’elle a un abri dehors) le linge a du mal à sécher, il surcharge encore plus l’air d’humidité, alors le linge sent mauvais car les bactéries se développe vu que le linge sèche très lentement. Alors qu’à cela ne tienne, elle met une bonne rasade d’assouplissant très ordorant et ça empeste dans les parties communes. Qu’est-ce que ça doit être chez elle ! Tous ces produits ménagers sont mauvais pour la santé, c’est bien connu. Cette personne court chez les médecins, le neurologue, fait des cures thermales et est en invalidité à près de 2000 euro par mois.
Alors, pour tous les malades qui n’ont pas une maladie très nette, les médecins feraient bien de s’intéresser à l’intérieur du logement de ces gens. Pour moi, c’est le syndrome de Münchausen, on se fabrique la maladie, et puis on va se plaindre chez le docteur qui n’y voit que du feu.
De passage à Paris,hotel porte d’Italie,je n ai pu tenir que 4jours tant les particules fines me provoquaient une forte irritation de la gorge et une sensation d’étouffement,habitant Arcachon,respirant un air pur toute l’année,le choc a été rude pour mon organisme,je me suis promis de ne plus jamais remettre les pieds à la capitale,je m’interroge sur la capacité d’adaptation des parisiens seraient-ils des mutants ou pire des condamnés en devenir